L’orage gronde dans la nuit, ces éclairs voraces dévorent le ciel et le déchirent de toutes parts comme de profondes plaies aux allures mortels. Le sol rougeoyant des Terres Foudroyées semble s’ébranler en harmonie avec l’onde de ce dôme meurtrier si bien qu’en ce lieu, plus rien ne semble réel.
Du haut d’une tour aux Remparts du Néant, une sentinelle observe l’horizon surnaturel, mais en aucun cas, elle ne semble troublé. En ces terres dévastés et corrompus, règnent le plus pur désarroi démoniaque, passé de sombre histoire où il est question d’une porte vers l’ « Autre Monde ».
Les armes de siège ont été déployé, des armées entières semblant prêtent au chaos. Tous, braqués sur vers ce passage ténébreux. La peur au ventre … ils ne sont pas prêt …
Un éclair imprime le sol d’une tâche noirâtre et laisse, comme indice de son passage, un gouffre béant, et ces terres écarlates s’éparpillent tout autours comme des jets de sang coagulé. Une fumé noire s’échappe d’une faille, une bulle se dessine en son sein, les ondes noires ondulent dans les airs aussi palpable et doux que le flux d’un ruisseau. Le tonnerre gronde au loin, il annonce dans le langage des cieux de terrible chose.
Mais tout ceci se passe plus loin … plus loin que la porte, plus loin que la ville, plus loin que toutes formes de vie, tels qu’elle soit. Rien, ni personne ne put voir ce spectacle. Rien, ni personne ne pouvait présager cette apparition.
La bulle s’élève dans les airs et le cortège de fumée accompagne cette dernière. Elle flotte, ondule, caressé par ces volutes noires. Elle glisse, sillonne et virevolte. La voilà qui se pose, délicatement, comme dans un nid d’oiseau, sur les coussins de fumée.
Un second éclair jaillit du ciel. Déchirant les nuages, déchirant les ondes, déchirant la bulle. Une lumière grise jaillit soudainement et inonde les terres à plusieurs kilomètre. Comme une flamme, elle brille, puis vacille, et se meurt doucement. Et à sa place, au fond de ce gouffre où reposait la bulle tout près de la faille gît un corps, blanc, effilé…
Stormwind (Hurlevent ? ^__^’ ). Dix jours plus tard…
Le brouhaha incessant du quartier commercial s’élève lentement au fur et à mesure que la journée s’avance. Douze coups. Le quartier est à son effervescence.
« Olà ! … Olà … pardon… oh ! Je suis désolée. .. pardon… oui laissez moi passer… Aïe ! Mon pied ! »
Zac, un jeune homme tout juste dans la fleur de son âge essaye de se frayer un passage parmi la foule dans l’hôtel des ventes. Il sillonne, tourne et retourne et par miracle, ou peut-être tout simplement par la force des choses arrivent enfin à sa destination.
« Ahah, désolé Maître nain, mais celui-ci aussi n’est plus d’actualité »
Zac déchire une affiche placardé contre le mur.
« Quoi ? Enco’e ? Didiou … y’a plus de t’avail en ce moment.
-Et vous savez la dernière …<plus bas> … personne n’à réclamé la récompense. »
Le nain s’agite, et agite ces lèvres dans sa barbe.
« C’est une blague ? Enco’e un t’avail g’atuit. La ville au’ait-elle un hé’o dans ces ‘angs ? Pou’ su’, ça c’est pas un coup des chasseu’s de p’imes, y se s’ait p’issipité sur l’o’ … eux.
-Un héro … ou un monstre.
-Mont’e ?
-Oui … il parait que toutes les personnes recherchés mortes ou vives sur ces affiches … sont retrouvée… déchiquetée… et plus une goutte de sang »
Douze coups de plus, plus tard.
Il fait nuit, sombre, profond. Accroupit sur un toit, une personne observe cette ville endormit. Ces cheveux blancs agités par le vent caressent son doux visage aux allures angéliques.
« Stormwind… douce Stormwind… »
La silhouette penche la tête de gauche à droite.
« Tu caches de profond secret. Où sont tes arcanes ? <Rire cristallin> Aimes-tu jouer ? Moi, j’adore cela. Jouer … jouer… »
Elle bondit vers le sol, se relève doucement et rit de nouveau.
« Jouons ensemble ! Ami du Royaume ! Dévoilez moi vos mystères ! Je n’aspire qu’à une chose… »
Elle marche. Son corps délicat ondule aux rythmes de ses mouvements comme si chaque geste étaient calculés.
« Si ce n’est dans tes bibliothèques, c’est dans tes mémoires celées. Si ce n’est dans tes livres, c’est dans ceux des tes hôtes ! Ami du Royaume ! Je ne cherche que la connaissance ! »
Elle s’arrête, baisse les yeux sur un papier chiffonné qu’elle tient dans sa main.
« Mais avant … mangeons. »
Une lettre vient d’être envoyée ...